Pour que le courant électrique puisse circuler, il faut :
un générateur qui « pousse » les électrons ;
un circuit fermé où l’électricité peut circuler.
Les grains d’électricité sont mobiles dans les matériaux conducteurs, immobiles dans les matériaux isolants.
Les grains d’électricité ne peuvent pas se doubler, ni se comprimer.
Le générateur « pousse » les grains d’électricité. Les récepteurs les ralentissent.
On peut mentalement se les représenter par une file de petits wagons. Chaque wagon est poussé par celui de derrière et pousse celui de devant.
2. Schématisation
Pour représenter plus lisiblement les circuits électriques on réalise des schémas normalisés.
Pour pouvoir parler précisement d’un circuit on définit :
noeud
intersection du « chemin électrique »
branche
portion de circuit entre deux noeuds. La branche principale est celle qui contient le générateur.
boucle
« chemin électrique » fermé, qui contient un générateur.
Association de dipôle
Branchement en série
Deux dipôles sont branchés en série s’ils sont sur la même branche.
Branchement en dérivation
Deux dipôles sont branchés en dérivation si leurs deux bornes sont reliées deux à deux. Ils ne doivent pas être sur la même boucle.
Sur votre cahier, reproduire le circuit suivant et compléter les phrases :
Quels sont les dipôles associés en dérivation ?
Quels sont les dipôles associés en série ?
QCM Pronote
schéma : ex 11p321
associations : ex 15p322 16p322 +ex 12p321
3. Le courant
Le courant est le débit d’électron en un point.
On peut le comparer au débit d’un cours d’eau en litre par seconde.
Lorsqu’on s’électrise, plus le courant qui passe dans notre corps est élevé, plus les dégâts sont importants. Plus le courant qui traverse une lampe est élevée plus elle brille, etc.
Résultats
Gr
i₁
i₂
i₃
i₄
i₅
i₆
i₇
1
2
3
4
5
6
branchement : ex 3p344 4p344
Dans un circuit électrique, on remarque que :
si la branche est ouverte, il n’y a pas de courant, l’intensité est donc nulle ;
dans une même branche, la valeur de l’intensité est la même en tout point de cette branche ;
le courant arrivant à un nœud, est égale au courant qui en ressort : c’est la loi des nœuds.
c. Loi des nœuds
Lorsque le courant arrive à un nœud, le courant se sépare. Mais le courant qui arrive au nœud est toujours égal au courant qui en ressort : c’est la loi des nœuds.
Dans le schéma ci-dessus, la loi des nœuds s’écrit : i1 = i2 + i3